Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouveau format d’article ultra-court! Ce dernier permettra de vous proposer un deuxième article par semaine (en tout cas, essayer). Pourquoi ce format? Récemment, je me suis lancé le défi d’explorer plus en détail le site TV Tropes qui recense énormément de procédés narratifs. Je me suis dit que ce serait bien de vous partager mes recherches dans la mesure où le site est en anglais et que je ne le trouve pas toujours très intelligible. Bien évidemment, n’hésitez pas à visiter le site original, il s’agit d’une mine d’or. Sur ce, passons directement au vif du sujet: l’unobtainium.
L’unobtainium: Qu’est-ce que c’est?
Dans une intrigue, l’unobtainium constitue un objet ou un matériau qui permettrait d’atteindre un objectif mais que malheureusement le héros et son équipe ne peuvent obtenir.
Par exemple, une épée magique capable de terrasser un ennemi invincible. Seul problème: elle a été détruite, il y a longtemps.
En principe, pour constituer un unobtainium, l’objet ne doit plus exister ou n’a pas encore été créé dans le monde de votre héros. Toutefois, peut constituer un unobtainium, un objet qui existe mais n’est pas disponible au moment où le héros en a besoin.
Par exemple, un homme doit désamorcer une bombe. Manque de chance, il a oublié son kit de désamorçage à la maison.
Vous le voyez, l’unobtainium peut constituer un large spectre d’objets: objet magique, technologie avancée, objet du quotidien, etc. Il faut juste qu’il remplisse deux fonctions:
- l’objet aurait pu résoudre un problème
- malheureusement, il est inaccessible
Enfin, j’attire votre attention sur le fait que le héros résout souvent sont problèmes d’unobtainium en reproduisant un objet aux propriétés similaires, voire en créant l’unobtainium (qui du coup, n’en est plus un). C’est par exemple le cas de l’épée Narsil dans le Seigneur des Anneaux qui est reforgée pour créer Anduril.
Ce format court s’achève ici. La prochaine fois, je vous présenterai un autre procédé narratif.
Comme d’habitude, n’hésitez pas à commenter et à partager cet article sur les réseaux sociaux. Cela fait toujours plaisir.