Ça y est la décision est prise, vous allez écrire un roman !
Vous vous installez devant votre ordinateur, vous ouvrez Word et… rien ne se passe.
Toutes vos idées vous semblent banales, dénuées de sens, vous ne savez pas par quel bout prendre votre histoire.
On appelle ça le syndrome de la page blanche.
Ce phénomène peut littéralement vous pourrir la vie. Il est à l’origine de nombreux abandons et casse le moral des écrivains les plus endurcis.
Alors, comment l’éviter ?
Pour répondre à cette question, je vais commencer par un peu de définitions puis je vous donnerai des techniques de créateurs célèbres.
C’est quoi le syndrome de la page blanche ?
Cela va peut-être vous surprendre mais officiellement il s’agit d’une peur : la leucosélophobie.
Derrière ce nom imprononçable se cache la peur de la page blanche.
Plus qu’une crainte, il s’agit en réalité d’un blocage d’écriture qui trouve sa source dans plusieurs phénomènes :
- un excès de perfectionnisme
- des scènes rendant l’intrigue difficile à continuer
- un manque de recherches
- de la fatigue
- etc.
Bref, un problème qui vous empêche de commencer ou de continuer un roman.
C’est dommage parce qu’il existe des moyens de débloquer sa créativité.
Notamment, prononcer du premier coup leucosélophobie sans vous tromper…
PS : je déconne, vous pouvez passer à l’astuce suivante. Bravo à ceux qui ont réussi 😉
La technique d’Hemingway
Écrivain prolifique, Hemingway utilisait une astuce du tonnerre pour vaincre le syndrome de la page blanche.
Selon lui :
La meilleure façon d’écrire, c’est toujours de vous arrêter quand vous arrivez à bien écrire et que vous savez déjà ce qui va se passer ensuite dans votre histoire. Si vous faites cela chaque jour, vous n’aurez jamais de blocage.
Ernest Hemingway
Traduction : faites une coupure franche après votre session d’écriture ou vous risquez d’être surmené le lendemain et ne plus pouvoir avancer.
Cette technique est très intéressante si vous avez tendance à avoir vos blocages pendant l’écriture. Mais qu’en est-il si votre blocage se déroule à l’étape du plan ?
C’est ce que nous allons voir maintenant.
La technique de Mark Twain pour vaincre le syndrome de la page blanche
Vous bloquez lors de la conception de votre roman ? L’auteur de Tom Sawyer a une solution pour vous.
(…) le secret pour commencer c’est qu’il faut diviser les tâches complexes qui vous submergent en tâches plus petites et tout à fait gérables.
Mark Twain
Je vous recommande chaudement ce conseil, car c’est celui qui m’a permis de terminer mon premier roman.
À l’époque, je n’arrivais pas à concevoir un livre dans sa globalité. J’essayais désespérément d’écrire des chapitres entiers et je tombais en panne.
Sauf qu’un jour, j’ai réalisé que si j’arrivais à inventer une page par jour, j’aurais un manuscrit de 365 pages à la fin de l’année. Et ça m’a débloqué !
Ne me jugez pas j’ai toujours été nul en maths ^^
La technique de Murakami
Pour ceux qui ne le connaissent pas, Haruki Murakami n’est pas le premier venu.
L’auteur a écrit de véritables Bestsellers et possède une méthode d’écriture qui peut permettre de vaincre le syndrome de la page blanche.
Se créer une routine d’écriture.
Je travaille pendant 5 ou 6h. Durant l’après-midi je vais courir 10 km ou nager sur 1 500 m ou faire les deux. Après je vais lire et écouter de la musique. Je vais me coucher à 9h et je garde cette routine chaque jour sans aucune variation.
Haruki Murakami
Cette astuce est intéressante pour ceux qui ont tendance à délaisser leurs livres un peu trop longtemps.
Généralement, On ne sait pas comment reprendre et on repart sur un autre roman…encore et encore.
Si vous vous reconnaissez, n’hésitez pas à vous forger une routine et voir si ça marche pour vous.
La technique de Philip Pullman pour vaincre l’angoisse de la page blanche
Selon l’auteur de la trilogie À la croisée des mondes, ce qui distingue l’écrivain amateur de l’écrivain professionnel, c’est que ce dernier écrit même quand il n’est pas inspiré.
Est-ce que les plombiers ont des blocages ? Que penseriez-vous d’un plombier qui utilise cette excuse pour ne pas travailler ? (…) On peut dire qu’un écrivain professionnel est quelqu’un qui écrit aussi bien quand il est inspiré que quand il n’est pas inspiré.
Philip Pullman
Traduction : si vous bloquez, une solution peut être de vous contraindre à écrire, même si c’est nul.
Personnellement, je suis d’accord avec ce conseil. Je me force souvent pour finir des passages et j’ai remarqué deux trucs.
Le premier, c’est que quand arrive le moment de la correction, ces paragraphes écrits sous la contrainte donnent parfois de bonnes choses.
Le deuxième, c’est que ça fait un bien fou d’avancer et de passer à autre chose.
Je vous recommande donc cette astuce.
L’ultime technique pour vaincre le syndrome de la page blanche
Avant de terminer cet article, je voulais conclure par une astuce personnelle.
Bien souvent, si on n’arrive pas à écrire une histoire, c’est parce qu’on ne sait pas comment si prendre.
Soit parce que c’est nouveau, soit parce que c’est un peu ambitieux ou tout simplement parce qu’on débute.
Pour résoudre ce problème, voilà deux conseils :
- lisez des livres pour vous inspirer
- formez vous. Il existe désormais plein de super livres sur l’écriture.
Enfin, ne mettez pas la charrue avant les boeufs.
Ça sera plus simple de commencer par apprendre la structure générale que partir sur un procédé d’écriture.
À vous de jouer !
Ne loupez pas de super conseils supplémentaires dans la newsletter ! C’est gratuit et vous pouvez même me poser des questions !
Ma méthode ultime, changez la couleur du papier. C’est tout. Finie l’angoisse de la page blanche !
Si ça marche, pourquoi pas 😉
ps : très bonne blague 😉