Ristretto: qu’est-ce que le Phlebotinum?


procédés narratifs / lundi, mars 19th, 2018

Bonjour à tous! La semaine dernière, je vous ai présenté le procédé narratif de l’Unobtainium. Aujourd’hui, je vous les secrets de son pendant logique: le Phlebotinum.

 

C’est quoi le Phlebotinum?

procédé narratif
Photo by Florian van Duyn on Unsplash

Selon le site TV Tropes, le terme Phlebotinum aurait été inventé par David Greenwalt à l’occasion de la série Buffy contre les vampires. Il s’agit d’une substance aux propriétés polyvalentes qui permet à l’intrigue d’avancer.

Par exemple, la poussière de fées qui permet toutes sortes de magie dans la série Once Upon a Time.

Contrairement à l’Unobtainium, le Phlebotinum est une substance présente dans le monde du héros et qui peut être utilisée de plusieurs façons.

Il existe des formes particulières de Phlebotinum. Je vous en présente ci-dessous quelques unes:

  • Le Phlebotinum type pierres vertes: il s’agit d’une substance magique (pierre, poussière, potion etc) dont la polyvalence est si extrême qu’elle peut justifier à peu près tous les éléments d’une intrigue (typiquement, la kryptonite de Superman qui peut l’affaiblir, changer son comportement, etc).
  • Le Phlebotinum sous-exploité: c’est un Phlebotinum extrêmement puissant utilisé à des fins banales/voire inutiles (ex: un homme possède une potion lui permettant de modifier son corps à volonté. Il s’en sert pour se faire pousser des seins et faire une blague à ses copains et…c’est tout).
  • Le Phlebotinum appauvri: il représente toutes modifications d’une arme ou d’une munition pour tuer un type précis d’ennemis (balles en argent pour les vampires et les loups garous).

Pour finir, je dois préciser que l’Unobtainium et le Phlebotinum fonctionnent souvent de concert. En effet, dans beaucoup d’histoires, il est nécessaire d’obtenir un Unobtainium pour faire fonctionner le Phlebotinum. Par exemple, pour créer une potion d’invisibilité, il faudrait des écailles de dragon, manque de bol ils ont disparu il y a 3000 ans.

 

Cette chronique s’achève ici. Si elle vous a plu, n’hésitez pas commenter et à la partager sur les réseaux sociaux. A bientôt!

 

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