le cliffhanger: une technique pour ne plus jamais ennuyer vos lecteurs


procédés narratifs / vendredi, avril 27th, 2018

Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouveau ristretto! La semaine dernière je vous avais parlé d’un tropes de personnage, aujourd’hui retour sur les procédés narratifs. Je vous explique comment créer du suspense dans un roman avec le cliffhanger.

Alors si cela vous intéresse de captiver vos lecteurs de la première à la dernière page, je vous invite à lire ce qui suit cela devrait vous plaire.

Qu’est-ce-que le cliffhanger?

cliffhanger ou accroche
Extrait de la série Trône de Fer de D.B Weiss et David Benioff

Le cliffhanger ou « l’accroche » constitue selon le dramaturge Yves Lavandier un noeud dramatique situé à la fin d’une œuvre et destiné à susciter chez le spectateur l’envie de connaître la suite.

Concrètement, il s’agit de couper une action en deux et de révéler la suite plus tard (dans l’épisode suivant, le roman suivant, etc).

Dans un roman, les cliffhanger peuvent également se trouver à la fin des chapitres pour donner envie au lecteur de poursuivre sa lecture. Il s’agit donc d’un procédé narratif extrêmement intéressant.

Il existe 3 types principaux de cliffhanger:

  • l’auteur coupe au niveau de la résolution d’une action (ex: Jean Neige se fait poignarder -coupe/suspens- Jean Neige est soigné in extremis )
  • l’auteur coupe un peu avant la résolution d’une action (ex: le héros et sa bande se sont fait attraper par une tribu, l’un doit mourir mais pas les autres et le méchant se demande qui choisir -coupe/suspense- le plus sympathique est choisi)
  • l’auteur coupe au début d’une action nouvelle (ex: le héros vient de défaire une armée quand soudain une nouvelle armée apparaît -coupe/suspense- en fait, cette armée passait simplement par là)

En conclusion, le cliffhanger permet de créer du suspense en coupant une action en deux. Les moments de choix ou de dangers sont particulièrement propices à l’utilisation de ce procédé.

Cet article s’achève ici. S’il vous a plu, n’hésitez pas à le commenter et à le partager.

A bientôt!

Image mise en avant: photo de Gem & Lauris sur Unsplash

9 réponses à « le cliffhanger: une technique pour ne plus jamais ennuyer vos lecteurs »

  1. C’est vrai que le cliffhanger, c’est la vie. Je trouve ça tellement difficile parfois de savoir EXACTEMENT à quel endroit il faut couper la scène pour la laisser sur l’information la plus pertinente. Moi, je m’écouterais, je couperais tout le temps parce que je me dis « nan mais chaque information est vitale! » Mais… mais ça marche pas comme ça.
    Je vais noter religieusement tes recommandations (comme toujours!)

    1. Oui, c’est sûr, c’est un vrai problème. Après, il y a aussi d’autres manières de couper à mon avis mais j’avoue que je n’arrivais pas à trouver d’idées pour les autres.

      ps: n’oublie pas joindre les mains et de revêtir ton plus bel habit de nonne avant de noter « religieusement » mes recommandations XD

  2. C’est intéressant mais à mon avis c’est à utiliser avec précaution je pense !
    Au final je me rends compte qu’en j’aime pas trop les cliffhanger à la fin des épisodes de série, des fois ça m’agace plus qu’autre chose.. la sensation de frustration est pas toujours agréable pour le lecteur/spectateur, donc pour l’auteur il faut savoir doser ! Surtout si le lecteur a ´impression qu’on le prend pour un pigeon, du style on lui fait une méga annonce, et en fait il se passe pas grand chose ensuite. Donc pour moi c’est à utiliser avec modération 😉

    1. Salut Juliette! Merci pour ton retour intéressant. Je suis d’accord avec toi sur le fait qu’il faut savoir respecter ses promesses dans le cliffhanger (sauf si ce cliffhanger était une fausse piste mais dans ce cas ok mais avec parcimonie). Après, pour moi, c’est un procédé qu’on peut utiliser souvent en introduisant des variations dans l’intensité et surtout dans le moment de la coupe afin de continuer de donner envie au lecteur dans les pages. Même si je suis d’accord avec toi, dans les séries, c’est parfois un peu trop artificiel 🙂

  3. Bonjour
    Dans mon précédent roman à suspens, le cliffhanger est bien présent, même d’autres procédés. Je ne connaissais pas tous ces procédés d’écriture. J’ai rédigé 13 romans dont trois n’ont pas été mis à la frappe, et je me décide enfin à en confier à des éditeurs . J’ecris sans arrêt, je lis également beaucoup.j’ecris des histoires « déjantées  » sur Cendrillon ,Alice etc…
    Je me suis même essayée à la philosophie.
    Merci de me répondre, et me conseiller sur des choses que je je connais pas.
    Cordialement

  4. Le cliffhanger est un des meilleurs trucs qui soient pour entretenir l interet des lecteurs. En deux mots, un cliffhanger, c est une «  personne suspendue au bord d une falaise « . Naturellement, quand on se trouve confronte a une telle situation, on est envahi par un sentiment d incertitude ou d apprehension, au mieux. Et, au pire, d anxiete, de peur ou d angoisse. Etat qui correspond a la definition meme du suspense. 

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