Nailbiter: un hommage au genre horrifique


critique / lundi, avril 30th, 2018

Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle Pause Café consacrée au monde de la BD. En effet, depuis peu, je commence à m’intéresser au genre horrifique notamment au travers d’auteurs comme Clive Barker ou Lovecraft. Dans le cadre de mes recherches, je suis tombé sur un comics fort sympathique: Nailbiter de Joshua Williamson et de Mike Henderson.

Édité aux éditions Glénat, Nailbiter est un véritable hommage aux films d’horreurs et aux nanars horrifiques. Il y a quelque chose de très ludique à repérer les nombreuses références. Je pense d’ailleurs en avoir loupé énormément, n’étant pas un spécialiste du genre.

Aussi, si faire un tour du côté des manoirs lugubres et de « l’inquiétante étrangeté » vous tente, je vous invite à découvrir l’histoire de Nailbiter.

L’histoire de Nailbiter

comics Nailbiter de Joshua Williamson et de Mike Henderson aux éditions Glénat
Extrait de Nailbiter de Joshua Williamson et de Mike Henderson

Dans l’Oregon, la petite ville de Buckaroo a donné naissance aux 16 plus dangereux serial killers des Etats-Unis. Parmi eux, le terrible Nailbiter a réussi à se faire acquitter par le tribunal. Afin de réparer cette erreur, Finch un agent de la NSA décide de rejoindre Caroll un profiler qui s’est installé à Buckaroo. Ce dernier est persuadé que quelque chose ne tourne pas rond à Buckaroo. Alors que Finch est sur le point de rejoindre Caroll, le profiler disparaît sans laisser de traces.

Mais quel est donc le sombre secret que Caroll semble avoir trouvé? La seule personne à avoir la réponse pourrait bien être Edward Warren: le Nailbiter.

Nailbiter et l’inquiétante étrangeté

comics Nailbiter de Joshua Williamson et de Mike Henderson aux éditions Glénat
Extrait de Nailbiter de Joshua Williamson et de Mike Henderson

Nailbiter s’inscrit dans le genre horrifique. Loin de la paresse, le comics Nailbiter propose un véritable univers narratif et graphique s’appuyant sur le phénomène de « l’inquiétante étrangeté ».

Ce concept Freudien, selon wikipédia, consiste dans l’apparition d’éléments étranges/menaçants dans la vie quotidienne. Concrètement, il s’agit d’un léger décalage qui rend des éléments a priori anodins inquiétants. Les exemples de cette notion abondent dans le cinéma horrifique avec par exemple:

  • les poupées ébréchées
  • les portes qui grincent
  • le crissement des balançoires

Nailbiter ne fait pas exception, à la différence qu’il reprend les codes de ses prédécesseurs et se les réapproprie. Rapidement, on comprend qu’à Buckaroo tout objet, aussi insolite soit-il, représente une menace potentielle.

L’autre point fort de Nailbiter est qu’il fleure à la lisière du fantastique avec des serial killer très originaux. On ne cesse de se demander si de sinistres sortilèges sont à l’oeuvre sans jamais avoir la réponse.

En conclusion, Nailbiter est une oeuvre qu’on lira avec un plaisir ludique. Bien que basé sur un univers horrifique, la peur y est peu présente. En effet, l’attention du lecteur sera plus focalisée par l’enquête et le suspens que le frisson. Un peu à la manière du film Le silence des agneaux avec Anthony Hopkins.

Cette chronique s’achève ici. J’espère qu’elle vous a plu. Si c’est le cas, n’hésitez pas à la commenter ou à la partager sur les réseaux sociaux.

A bientôt!

Image mise en avant: Extrait de Nailbiter de Joshua Williamson et de Mike Henderson

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